Le Conseil d’Administration
Gérald Audenis
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Je suis un ingénieur qui travaille dans l’industrie de l’intelligence artificielle depuis 2017. J’ai pu
constater en rejoignant ce secteur combien il suscitait d’espoirs, de craintes, et de conversations passionnantes. C’est au cours de ces conversations qu’est né le besoin de créer un mouvement qui est par la suite devenu l’association Phil.IA., cultiver l’intelligence artificielle. Mon domaine de spécialité est l’I.A. conversationnelle, ce qui rejoint mon penchant pour le langage, les langues, la conversation, l’apprentissage, l’éducation et la culture. Je vois l’I.A. comme un vecteur de modernité qui oblige les ingénieurs à tenir leur rôle dans la cité. Je vois l’I.A. comme une forme parlante et agissante qui nécessite de réfléchir collectivement à de nouveaux codes de savoir-vivre. Je vois l’I.A. comme un ouvroir qui ne demande qu’à s’alimenter aux océans de données des cultures européennes et francophones.
Marie Bizais-Lillig
Julien Escribe
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Passionné de technologie, je regarde le concept de l’IA avec des étoiles dans les yeux depuis longtemps. Au delà des lois de la robotique qu’Isaac Asimov a imaginées et développées avec génie et inventivité dans ses livres sur les Robots, je m’interroge sur la place de l’IA dans nos vies et dans celle de nos enfants. Comment pouvons-nous transmettre à l’IA notre sensibilité d’humain ? Comment lui enseigner des réflexes et des subtilités qui sont tellement ancrés dans notre vie que nous ne sommes pas toujours capables de les identifier nous même ? Je m’investis au sein de Phil.IA pour apporter ma contribution à ces sujets. Je veux également être un relais avec l’association des Alumni de CentraleSupélec qui travaillent dans le digital, groupement professionnel qui m’est cher. Nos écoles d’ingénieurs et leurs jeunes étudiants ont des belles contributions à proposer sur ces enjeux.
Christian Fouasse
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Passionné par la technologie et par la science-fiction, j’observe avec curiosité les avancées dans le domaine de l’Intelligence Artificielle. De plus en plus présente, elles ouvrent la voie à un futur où, si nous n’y prenons garde, les humains converseront avec des algorithmes sans le savoir. Jusqu’à présent hyperspécialisées d’aucuns prédisent l’avènement du IA généraliste capable d’adresser nombre de sujets bien mieux que les humains. J’ai souhaité rejoindre l’association Phil.IA pour participer aux débats passionnants suscités par ce vaste mouvement qui n’en est probablement qu’à ses débuts. Ma fonction me permet d’évoluer dans un univers où la transmission du savoir est une mission. La matière pédagogique brassée par l’association est une opportunité, des passerelles avec le monde de l’éducation feraient sens, c’est une piste à creuser. Poser un cadre est nécessaire si nous souhaitons pouvoir bénéficier du mieux, je souhaite y contribuer.
Helle Frank Liautaud
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Une grande partie de mon parcours professionnel s’est effectuée dans le secteur des nouvelles technologies et je connais le monde de la Silicon Valley depuis de nombreuses années. Avec le temps, j’ai acquis de l’expérience et du recul et je suis de plus en plus inquiète de l’absence de diversité des profils travaillant dans ce secteur et surtout de la quasi-absence de femmes dans des postes de direction et d’influence. Ce constat m’a marqué à titre personnel, et je me fais depuis longtemps porte-parole de la nécessité d’inclure un maximum de profils différents dans l’élaboration de nos choix technologiques à venir, et notamment dans la conception de l’IA. La Tech constitue un levier décisif pour réussir notre transition vers un monde durable, mais il n’est ni responsable, ni juste, de laisser une minorité définir et mettre en œuvre le progrès technique au nom de tous. Étant aujourd’hui très investie dans le rôle des entreprises pour réussir la transition vers un système économique au service de l’ensemble des parties prenantes, je suis ravie d’apporter ma contribution au sein du conseil d’administration de l’association Phil.IA.
Charlotte Gondre
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Actrice passionnée du domaine de l’ingénierie logicielle et responsable de projets de développement de services numériques au sein du secteur public depuis 26 ans, je ne peux que constater l’influence croissante des algorithmes sur nos vies professionnelles, personnelles et familiales.
Les progrès et l’usage croissant de l’intelligence artificielle (IIA) au quotidien dans de très nombreux domaines (voitures autonomes, assistants personnels virtuels, reconnaissance d’images, réalité virtuelle pédagogique…) amènent à réfléchir sur « l’éducation » nécessaire de cette IA.
J’ai rejoint l’association Phil IA afin de contribuer entre autres à s ’interroger sur l’impact de l’IA sur nos principes éthiques humains. S’assurer d’une IA au service de l’humain et respectueuse de ses droits fondamentaux (sa vie physique et psychologique, sa dignité humaine, sa liberté, sa vie privée …) n’est-il pas un souhait, émis par les développeurs et chercheurs eux-mêmes et qui suppose une réflexion et une action collectives ?
Bart Lamiroy
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Universitaire investi dans le domaine de l’apprentissage automatique et l’analyse de données avec un souci particulier sur l’impact du numérique sur la société sous tous ses angles. La dénomination « Intelligence Artificielle » a le don, de façon contradictoire et ambiguë, de m’agacer et de me fasciner. Particulièrement préoccupé par le fait que les développements des technologies qui s’en revendiquent ont depuis longtemps quitté la sphère du bien publique et sont dans les mains d’intérêts privés supra-nationales pour ne citer que les GAFAM et NATU, il me semble essentiel que les citoyens s’approprient les Intelligences Artificielles.
Bertrand Liard
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Avocat passionné de science-fiction, de technologie et de yoga, j’entrevoie un futur où l’intelligence artificielle sera indissociablement intégrée à chacun. Je souhaite participer dès aujourd’hui, dans la mesure du possible, à la définition de ce nouveau rapport qui interroge encore plus les liens entre notre corps et notre esprit et ce qui fait de nous des individus. Je souhaite aussi participer aux débats juridiques, que j’espère passionnants, à ce sujet.
Nicolas Moch
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Passionné par l’AI depuis mes études, j’ai eu le privilège depuis 6 ans de mettre en œuvre un certain nombre d’entre elles dans la réalité d’une institution financière de plusieurs millions d’utilisateurs. Cette expérience a secoué mes convictions sur les interactions entre AI et humains. Les AI sont à mon sens inévitables dans notre vie quotidienne. Mais la situation actuelle instrumentalise la conception et programmation des AI pour leurs « producteurs » et non pour l’utilisateur. Il me semble donc nécessaire de trouver des moyens d’éduquer les AI par un plus grand nombre de points de vue. C’est une vision humaniste de la relation AI/humain ou les AI sont au service du grand nombre et non l’inverse.